

Qu’est-ce qu’un haut lieu ? Est-ce la hauteur d’une montagne sur laquelle on va édifier un sanctuaire, comme au Mont-Cassin ou au Mont-Saint-Michel ? Est-ce la hauteur d’une voûte ou d’une flèche, comme à Saint-Pierre de Rome ou à Cologne ? Est-ce la richesse des trésors de ces églises ou abbayes, comme en la cathédrale de Cantorbéry ou au monastère Sainte-Catherine du Sinaï ? Est-ce même les exploits artistiques de la construction ou des peintures, comme à Notre-Dame de Paris ou dans la Chapelle Sixtine ? L’énumération peut se décliner à l’infini.
Chacun s’acharne, en vain, contre ces lieux saints qui perdent leurs richesses antiques mais retrouvent vite leur vitalité. En France, la haine révolutionnaire, avant tout anti-chrétienne, brûle, confisque, décapite, décime, saccage sans se douter d’ailleurs qu’elle crée ainsi de nouvelles semences glorieuses et vénérables.
Gilles Bexon, 52 ans, originaire d’Annecy, est aquarelliste et illustrateur de bandes dessinées. Il a illustré Le souffle du marathon, de Christophe Chain, préface d’Alain Mimoun (Presses du village, 2004).
Defendente Génolini est hagiographe dans plusieurs quotidiens et périodiques, et a notamment publié aux éditions du Chêne Le petit livre des saints et Le beau livre des saints.
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