Urbain V le bienheureux
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Urbain V le bienheureux

Yves Chiron

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L’année 2010 célèbre le septième centenaire de la naissance du bienheureux Urbain V, un des derniers papes français d’Avignon.

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Préface de Mgr François Jacolin, évêque de Mende 

Colloque "Urbain V, un pape réformateur, un pape européen" aux Bernardins, le 9 octobre 2010 

   L’année 2010 célèbre le septième centenaire de la naissance du bienheureux Urbain V, un des derniers papes français d’Avignon.
   Né au château de Grizac en Lozère dans le diocèse de Mende, capitale du Gévaudan, Guillaume Grimoard connaît une destinée exceptionnelle qu’Yves Chiron retrace ici à partir de nombreuses sources, d’anecdotes méconnues et dans un style propre à maintenir le lecteur sous le charme de ce grand languedocien. L’enfance et la jeunesse de Guillaume, son entrée dans la vie bénédictine, ses réalisations de Père Abbé à la tête de Saint-Germain d’Auxerre puis Saint-Victor de Marseille, ont convaincu son biographe du caractère unique d’un homme qui n’étant ni évêque, ni cardinal, se tient résolument étranger aux querelles de clans et ne doit sa carrière ni à l’Empereur, ni au roi de France.
   Sa proximité avec l’Italie, Guillaume Grimoard l’acquiert à l’occasion de ses missions diplomatiques au service d’Innocent VI notamment comme légat à Naples. Élu pape en 1362, il prend le nom d’Urbain V parce que, dit-il, « tous les papes qui portèrent ce nom furent des saints. »
   Créateur de l’université de Cracovie en 1364, il relance le pèlerinage d’outre-mer pour secourir les chrétiens de Terre Sainte, réforme le clergé, s’attaque au népotisme et à la simonie, explore de nouvelles terres de mission et prend part à de nombreux projets architecturaux sans se dérober aux arbitrages douloureux de la Guerre de Cent Ans.
   De retour à Rome après la vaillante reconquête du cardinal Albornoz, il repart en Avignon l’année de sa mort le 19 décembre 1370, de la maladie de la pierre.
   Seul pontife avignonnais béatifié (en 1870 par Pie IX), d’innombrables lieux témoignent en France et en Europe de son extraordinaire rayonnement de serviteur de l’Évangile.

   Yves Chiron, né en 1960, est membre de la Société d’histoire religieuse de la France et directeur de la lettre d’informations religieuses Aletheia. Il a notamment publié chez Perrin La véritable histoire de sainte Rita (2001), Pie XI (2004), et Enquête sur les apparitions de la Vierge (2007).

Du même auteur :

Medjugorje démasqué
Paul VI, le pape écartelé 
Pie XI

Dans la presse

Signature d’Yves Chiron à Mende

L’Homme nouveau, n° 1476, 11 septembre 2010

Un pape français
   Considéré par Michelet comme le meilleur pape d’Avignon, béatifié par Pie IX en 1870, Guillaume Grimoard nous est mal connu malgré une destinée exceptionnelle. Bénédictin, père abbé entreprenant, il sera aussi un serviteur du pape Innocent VI avant d’être élu au siège de Pierre en 1362. Il entreprend alors une vaste réforme du clergé, lutte notamment contre le népotisme et la simonie et installe l’université de Cracovie en 1364. Il meurt en Avignon le 19 décembre 1370. Pourquoi évoquer aujourd’hui ce pape bienheureux ? Tout simplement parce que l’on célèbre cette année le septième centenaire de la naissance de ce grand arbitre des rois, soucieux d’une véritable paix chrétienne. Comme l’écrit Mgr François Jacolin, évêque de Mende, dans sa préface, Yves Chiron a accompli avec cet ouvrage « un véritable travail de… bénédictin » qui « par sa rigueur et sa minutie » pourra « être un jalon utile – qui sait ? – vers la canonisation du bienheureux Urbain V ». À découvrir d’urgence.
Philippe Maxence

Politique magazine, n° 89, octobre 2010

   Il n’est guère d’époque plus affreuse que le milieu du XIVe siècle : guerres, brigandages, famines, peste, avaient réduit la population d’Europe occidentale à près de sa moitié. Les Turcs avançaient. Les papes avaient fui Rome, en proie aux émeutes populacières et aux ambitions tyranniques. Guillaume Grimoard, né en Gévaudan il y a juste sept siècles, fut élu Souverain Pontife en 1362, quoique n’étant ni évêque ni cardinal, et prit le nom d’Urbain, manifestant ainsi son désir de rejoindre l’Urbs, mais il ne put se maintenir dans la Ville Éternelle. Ce bénédictin, juriste, diplomate, réformateur, fondateur et bâtisseur, est le seul pape d’Avignon qui fut béatifié, tardivement certes, grâce au souvenir qui persistait de lui entre Mende, Montpellier et Marseille.
   Yves Chiron nous le fait vivre presque au jour le jour, avec une érudition et un luxe de détails qui peuvent paraître parfois fastidieux, mais qui donnent au récit les couleurs du réel, tantôt éclatantes, tantôt ternes, tantôt sombres. Il rectifie au passage bien des inexactitudes et des idées préconçues, tant sur les événements que sur les mentalités du temps.
   Notons tout particulièrement le souci d’Urbain V de l’unité de l’Église (malheureusement, le Grand schisme menaçait) : rapprochement avec les orientaux, souhait de faire reprendre les croisades par l’ensemble des princes chrétiens, missions lointaines, ses tentatives jamais découragées de pacification entre adversaires : potentats italiens, Français et Anglais. Le Vatican – qu’il fut le premier à habiter – n’a pas oublié ses intentions ni ses méthodes.
Yves Henri Allard

Revue d’Histoire de l’Église de France, t.97, n°238, janvier-juin 2011

   La bande publicitaire imprimée sur la couverture du livre l’annonce d’emblée : la biographie d’Urbain V que publie Yves Chiron est une œuvre de circonstance parue à l’occasion du septième centenaire de la naissance de ce pape d’Avignon, sur lequel une dynamique association attire depuis quelques années l’attention. La tonalité légèrement hagiographique de l’ouvrage, soulignée par le titre, n’entache en rien le sérieux de l’enquête érudite sur laquelle il repose. Comme l’auteur le rappelle dans son introduction, la figure de ce pontife a été déformée par une historiographie qui a fait longtemps la part belle aux légendes et qui a parfois présenté ce saint homme comme un piètre politique. En s’appuyant sur les travaux les plus récents et les plus solides comme ceux de Michel et Anne-Marie Hayez (plus de vingt articles ou communications à des colloques, sans compter la direction de l’édition des Lettres communes), Y. Chiron brosse un portrait tout en nuances de son héros. Guillaume Grimoard, né à Grizac en Gévaudan (et non pas en Limousin comme le prétendait Baluze) en 1309 ou 1310, entre à l’âge de dix-sept ou dix-huit ans dans l’ordre bénédictin, enseigne le droit canon à Toulouse, Paris et Avignon, devient abbé de Saint-Germain d’Auxerre puis de Saint-Victor de Marseille, est envoyé en Italie comme légat par Innocent VI. Il est enfin élu pape en 1362 sans être cardinal ni évêque. Il ramène la papauté à Rome en 1367, puis revient mourir à Avignon trois ans plus tard. Pendant les huit années de son pontificat, il réforme l’Église, favorise le développement des universités, encourage les missions en Orient. De lecture fort agréable et très soigneusement documentée, cette synthèse utile fait le point de nos connaissances sur un pontife controversé qui a dirigé la barque de Pierre dans une période troublée de l’histoire de l’Église.
Bernard Barbiche

 

Yves Chiron
978-2-916727-65-3
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Fiche technique

Couverture
souple
Date de parution
juillet 2010
Dimensions
13.5 x 20.5 cm
Pages
340
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