Le populisme ou la mort
Olivier Maulin
Observateur attentif de la vie littéraire, artistique, politique et sociale de son époque, Olivier Maulin a rassemblé ici le meilleur de ses analyses de chroniqueur anticonformiste. Abaissement moral des élites, fracture entre la France d’en-haut et celle d’en-bas, désintégration de la société sous les coups de boutoir du capitalisme, de l’immigration et des diktats de l’Union européenne, promotion d’une société multiculturelle et multiconflictuelle, destruction du goût et de l’environnement, trahison des médias : l’inventaire est lourd et c’est avec une verve satirique et un humour cocasse digne de Marcel Aymé qu’Olivier Maulin dresse un portrait de notre époque régressive qu’on ne lira nulle part ailleurs.
Mais le chroniqueur ne désespère pas pour autant et guette dans le moindre soubresaut des peuples les raisons d’espérer, consignant scrupuleusement les éléments d’une révolution conservatrice qui dans toute l’Europe se mettent lentement en place, et qui peuvent assurément changer la donne. Pourrons-nous éviter le précipice vers lequel nous entraînent nos élites ? Une course contre la montre a commencé.
Olivier Maulin est né en 1969 en Alsace. Après des études d’histoire à l’Université Marc Bloch de Strasbourg et d’histoire du Brésil à la Sorbonne (Paris IV), il travaille quelques années aux Archives nationales avant de devenir facteur dans le troisième arrondissement de Paris et de se consacrer à l’écriture. En 2006, il publie son premier roman En attendant le roi du monde à L’Esprit des péninsules (prix Ouest France-Étonnants Voyageurs 2006) et commence à écrire pour la presse (Santé Magazine, Politique Magazine, Le Spectacle du Monde, Minute, Valeurs actuelles…). Dix romans suivront. Il exerce aujourd’hui la profession de critique littéraire à Valeurs actuelles.
Dans la presse
Polemia.com, 29 avril 2019
Le populisme ou la mort vient de paraître aux éditions Via Romana. Dans un entretien pour Eléments, son auteur, Olivier Maulin, déclare : « Le ‘populisme’ est la seule manière de faire se cabrer les chevaux pour s’arrêter avant le précipice. » Dans ce livre, on retrouve parfaitement ces deux éléments : à la fois le précipice qui se rapproche dangereusement pour la France et l’Europe et la volonté de tout faire pour empêcher la chute.
Pour Jean-Yves Le Gallou, cet ouvrage répertoriant les meilleures des chroniques anticonformistes d’Olivier Maulin est d’une grande qualité. Mieux, le « coming out » anticonformiste de l’auteur force le respect.
Olivier Maulin est un écrivain prolifique. Et à succès. Il écrit bien. Il raconte bien. Ses personnages – mi alcoolos, mi écolos – sont déjantés. Mais rebelles. Rebelles au monde moderne et surtout à la dictature de la consommation.
Cela n’empêche pas Olivier Maulin d’avoir pignon sur rue dans le monde de l’édition. Il est publié chez Balland et Denoël et réédité en poche chez Pocket. Bref, ses romans prônent la révolution mais leur auteur vit dans dans un certain confort bourgeois. Il est d’ailleurs en charge du service culturel à Valeurs Actuelles…
Tout allait donc bien pour cet écrivain aussi facétieux que talentueux. Mais pourquoi diable l’idée lui a-t-il pris de faire son « outing » ?
Et pas un outing facile!
Du genre dire à son père qu’on est adepte des paradis artificiels…
« Bravo mon fils, continue la coke et tu feras carrière dans la com’ et la politique ! Suis l’exemple qui vient de haut ! Très haut même… »
Ou, plus facile encore, avouer à sa mère ses penchants homos…
« Ah, tu me rassures mon enfant, avec tes frères et ta sœur , ouvertement hétéros, les voisins commençaient à nous prendre pour une famille bizarre. Tu sauves l’honneur ! »
L’outing de Maulin c’est autre chose.
Il vient d’avouer, horresco referens, que de 2012 à 2016 il avait donné une chronique hebdomadaire à Minute. Certes sous un pseudonyme protecteur « Julien Jauffret ». Mais Julien Jauffret a tombé le masque et avoué que lui et Olivier Maulin ne faisaient qu’un !
Certes Minute est un bon journal. Qui a eu de grandes signatures : Jean-François Devay, François Brigneau, Jean-Claude Valla, Patrick Buisson. Et qui a sorti beaucoup d’informations nouvelles : de la « seconde famille de Mitterrand » aux amitiés de jeunesse gudardes de Nathalie Loiseau. Il n’empêche, pour toute la bien-pensance, Minute est un « torchon ». Et même un « torchon d’extrême droite » selon Marine Le Pen et Nathalie L’oiseau, pour une fois d’accord !
Quelle injustice !
Car combien de vrais scoops dans Minute ! Combien de belles analyses ! Combien de belles critiques de livres de Joël Prieur ! Combien de talentueux billets d’humeur de François Couteil et, jusqu’en 2016, de Julien Jauffret/Olivier Maulin !
Réunies dans Le populisme ou la mort chez Via Romana, les 200 chroniques d’Olivier Maulin se lisent d’un seul trait.
Aucun conformisme n’y résiste. De Conchita Wurst a Dieudonné, de Draghi à Soros, du diesel à la « mixité sociale », des crèches de Noël aux quotas ethniques. Tout y passe.
Ou plutôt tout y est passé à la grande décapeuse.
Le populisme ou la mort est à lire d’urgence, en commençant par la préface parfaitement provocatrice de François Bousquet : « Maulin dynamite joyeusement [ce monde là – celui de l’exceptionnelle connerie contemporaine], dans un cocktail parfaitement maîtrisé, dont il tient la recette d’un certain Molotov. Pif, paf, boum. »
Jean-Yves Le Gallou
Fiche technique
- Couverture
- souple
- Date de parution
- avril 2019
- Dimensions
- 13,5 x 20,5 cm
- Pages
- 290