La revanche du lièvre, ou De la portée scientifique de l'Écriture
Dominique Tassot
Qui ne connaît le slogan de Galilée « La Bible ne nous dit pas comment va le ciel, mais comment on va au ciel » ? Pour autant, comporte-t-elle des inexactitudes historiques et scientifiques, par delà les questions de foi et de mœurs ? La rumination du lièvre, longtemps considérée comme la preuve de cette errance, a pourtant rallié toute la communauté scientifique à partir de 1950...
Préface de Mgr Brunero Gherardini.
Qui ne connaît le slogan de Galilée « La Bible ne nous dit pas comment va le ciel, mais comment on va au ciel » ? Pour autant, comporte-t-elle des inexactitudes historiques et scientifiques, par delà les questions de foi et de mœurs ?
La rumination du lièvre, longtemps considérée comme la preuve de cette errance, a pourtant rallié toute la communauté scientifique à partir de 1950 !
C’est encore la Bible, avec l’idée de création de l’univers, qui a donné aux savants l’univers mental d’où jaillit la science moderne. Si l’on ajoute l’inspiration spirituelle directe de nombre de découvertes on comprend mieux la portée de l’Écriture, son autorité et l’humble sanctuaire qu’elle constitue pour les scientifiques.
Après l’exposé de ce que nous dit l’Église sur l’inerrance biblique, cette étude établit par nombre d’exemples tirés de l’histoire des grandes découvertes à quel point s’éclairent livre de la Nature et livre de la Grâce, Écriture sainte et loi naturelle pour l’épanouissement de l’humanité.
Ingénieur des Mines de Paris, ayant soutenu en Sorbonne une thèse de philosophie sur la dialectique de la science et de la Révélation (de Galilée au Père Lagrange), Dominique Tassot s’est passionné pour les rapports complexes qu’entretiennent la science et la foi. Il anime le C.E.P. (Centre d’Études et de Prospective sur la science) dont il dirige la revue Le Cep. Il a publié L’évolution, une difficulté pour la science, un danger pour la foi chez Téqui en 2009.
Mgr Brunero Gherardini a été professeur d’ecclésiologie et d’œcuménisme puis doyen de la faculté de théologie à l’Université pontificale du Latran. Il est actuellement Chanoine de l’archibasilique de Saint-Pierre et directeur de la revue internationale de théologie Divinitas.
Dans la presse
Correspondance européenne, 11 novembre 2013
Riposte catholique, le 30 novembre 2013
Una Voce, n° 294, janvier-février 2014
Le sujet de cet ouvrage est tout simplement l’inerrance de la Bible.
L’inerrance est un mot rare, unique, un mot qui n’est employé que dans ce sens : « L’Écriture ne peut se tromper puisque Dieu en est l’auteur ». C’est ce que l’on appelle un hapax. Et cet ouvrage, aux proportions discrètes, 170 pages, s’il requiert un peu d’attention, n’est pas du tout difficile à lire. Il répond à bien des questions et démontre que Celui qui a dit : « Je suis la Voie, la Vérité, la Vie » ne peut ni se tromper, ni nous tromper, comme dit l’acte de foi.
Et cet ouvrage a tellement plu à Mgr Brunero Gherardini, ancien doyen de la faculté de théologie de l’Université pontificale du Latran, qu’il a offert une préface à l’auteur. Il la commence ainsi : « J’ai eu le plaisir de lire le présent travail avant sa publication. Je confesse sans difficulté que ce fut une lecture surprenante et satisfaisante. Surprenante, parce qu’il n’est pas rare qu’on soutienne exactement le contraire. Satisfaisante parce que tout ce qui est dit dans le présent ouvrage – et dans le sens précis où cela est dit dans le présent ouvrage – attire l’attention sur une vérité que les nouvelles « lumières » de l’infatuation néo-moderniste avaient étrangement « obscurcie » : l’inerrance biblique. »
Et des prêtres s’accordent pour dire : « Comme nous aurions été heureux d’avoir cet ouvrage quand nous étions au séminaire; Nous y aurions vu plus clair bien plus tôt ! »
Dominique Tassot montre que l’inerrance de l’Écriture, « l’infaillibilité ne peut être restreinte aux seules vérités dogmatiques ou à celles du salut ».
On peut se poser la question : que veut dire ce titre, la revanche du lièvre ? C’est bien simple. L’Écriture affirme que le lièvre est un ruminant et depuis des siècles on se demande pourquoi il a été classé parmi ces animaux à l’étrange digestion. Depuis quelques décennies, nous savons à la suite d’une découverte nocturne et surprenante « per amica silentia lunae » que le lièvre peut être classé « ruminant »… La Science finit par confirmer l’Écriture.
L’ouvrage de Dominique Tassot est un véritable traité d’apologétique. Il prend les objections si je puis dire, à bras le corps et les démonte. Certes la Bible n’est pas un ouvrage qu’on pourrait qualifier de scientifique, mais il se trouve qu’inspiré par le Saint-Esprit, il ne peut raconter des fariboles scientifiques !
Les dernières lignes de cet ouvrage écrit par un esprit scientifique pointu – on peut faire confiance à l’animateur du CEP (Centre d’Études et de Prospective sur la science), ingénieur des Mines, pour ne pas opposer l’Écriture à la Science – rappellent bien que science et révélation divine ne peuvent s’opposer : « Démasquer comme factice cette vision scientifique du monde qui fait écran entre nous et la réalité divine, réinstaurer en son lieu et en juste place une vision biblique et chrétienne de l’univers et de l’homme, tel est peut être le grand basculement aujourd’hui nécessaire au salut commun de la science et de la foi. »
Jacques Dhaussy
Fiche technique
- Couverture
- souple
- Date de parution
- septembre 2013
- Dimensions
- 13.5 x 20.5 cm
- Pages
- 176