La mondialisation est-elle une fatalité ?
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La mondialisation est-elle une fatalité ?

Benjamin Guillemaind (sous la direction de)

15,50 €
TTC

La mondialisation marchande est souvent présentée comme le résultat inéluctable de l’évolution des techniques. L’humanité trouverait son achèvement dans l’individu absorbé dans un système d’économie planétaire. Le marché unique uniformise cultures, traditions, modes de vie, habitat et nourriture... marché planifié par les organismes mondiaux : OMC, FMI, FAO...

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   La mondialisation marchande est souvent présentée comme le résultat inéluctable de l’évolution des techniques. L’humanité trouverait son achèvement dans l’individu absorbé dans un système d’économie planétaire. Le marché unique uniformise cultures, traditions, modes de vie, habitat et nourriture… marché planifié par les organismes mondiaux : OMC, FMI, FAO…

Il est aisé d’en constater les méfaits : financiérisation, concurrence illimitée, perte des emplois, atteintes à l’environnement, à la qualité de l’alimentation, déracinement, abolition des frontières et des États, délocalisations, paupérisation… L’homme est dépassé par des techniques qu’il ne maîtrise plus.

La doctrine sociale chrétienne offre pourtant une alternative, où le Bien Commun se substitue à l’individualisme grégaire et instaure une économie à la mesure de l’homme.

   Pour sortir de l’alternance infernale entre le libéralisme et le socialisme, ce 5e colloque subsidiariste de l’Alliance Sociale (4 mars 2006) aborde la question des métiers, branches professionnelles, organisations industrielles et commerciales,  ententes, émissions monétaires, et de l’agriculture, pour une démocratie respectueuse des communautés naturelles : famille, métier, université, province, nation...

Les signataires :

   Guy de Bellecour, Arnaud Guyot-Jeannin, Arnaud de Ledinghen, Georges Jacovlev, Janpier Dutrieux, Alexis Arette, Benjamin Guillemaind.

Dans la presse

L’Homme Nouveau, n° 1418, 29 mars 2008

   Présenté par Benjamin Guillemaind, président de Sauvegarde et promotion des métiers, vice-président de l’Alliance sociale mais aussi collaborateur de L’Homme Nouveau, ce petit livre a le mérite de proposer des réflexions peu connues du grand public français. Il faut, en effet, noter que beaucoup de catholiques ont en matière politique et économique une vision sécularisée des choses. Pour faire court, ils se montrent parfaits chrétiens dans leur vie personnelle, mais n’envisagent le plus souvent le champ politique et économique qu’à travers les spectres du libéralisme et du socialisme, avec toutes les nuances possibles pour ces deux termes.

   Dans le monde anglo-saxon, les propos tenus par Benjamin Guillemaind ne surprendraient pas. Dans la presse catholique et dans le monde de l’édition catholique, voire même au-delà, des auteurs, des journalistes, des économistes défendent une pensée similaire. Ils sont acceptés dans le débat et lorsqu’on ne partage pas leur opinion, on tente de rétorquer à leurs propos. Ce n’est pas le cas en France, où la majorité de la réflexion catholique s’accorde avec les principes modernes au fondement du libéralisme et du socialisme.

   Dans l’entretien qu’il a bien voulu nous accorder, Benjamin Guillemaind présente donc une autre analyse de la mondialisation et décrit les différentes interventions du Colloque de mars 2006. Ce faisant, il va beaucoup plus loin qu’une simple présentation. Il expose simplement une philosophie, décortique rapidement des mécanismes, rappelle des traits de l’histoire du christianisme social, très souvent ignoré des catholiques alors qu’il s’agit d’un véritable trésor dont nous n’avons aucunement à rougir. Avec René de La Tour du Pin et Albert de Mun, avec les Cercles d’ouvriers, les Religieux de Saint-Vincent de Paul et bien d’autres institutions, mouvements ou fortes personnalités, la France catholique a été naguère à la pointe d’un catholicisme profondément incarné dans les réalités sociales et y apportant une réponse intégralement catholique. Finalement, au-delà des points secondaires de désaccord qui peuvent se manifester, c’est bien dans ce sens que nous devons œuvrer aujourd’hui encore.
Philippe Maxence
[suit un dossier de 4 pages, n° 1418 à commander à L’Homme Nouveau]

Renaissance des hommes et des idées, n°239, mars 2009

   La mondialisation, c’est l’uniformité des cultures, des traditions, des modes de vie, de l’habitat, de la nourriture. C’est l’aseptisation de l’homme.
Le socialisme est un fiasco, c’est l’homme réduit au servage, c’est l’homme abêti. Le capitalisme, c’est le paradis sur terre réduit à un enfer, c’est l’homme machine. L’homme à qui l’on permet le paradis sans Dieu, c’est l’homme voulu par le Quattrocento, maître de sa destinée. Dans les deux cas, c’est Dieu annihilé.
Jean-Jacques Boucher

 

978-2-916727-04-2
50 Produits

Fiche technique

Couverture
souple
Date de parution
novembre 2006
Dimensions
14.8 x 21 cm
Pages
93
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