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Ces textes consacrés à l’Amérique couvrent la période 1930-1958, du début dans le grand journalisme de Pierre-Antoine Cousteau (1906-1958), à celle de sa mort. Ils représentent cinq périodes de sa découverte de l'Amérique – mais aussi des turbulences du nouveau maître du monde.
Les premiers sont des reportages. PAC ayant vécu, à 14-15 ans, une année de scolarité à New York, une deuxième année à 23 ans, en 1928-29, parlait non pas l’anglais mais l’américain, accent et argot inclus. C’est donc lui, bien que non encore grand reporter et encore moins rédacteur en chef, qui fut chargé, notamment par Je suis partout mais pas seulement (Candide, L’Homme…) de reportages made in USA. C’est la première partie de ce livre : lynchage des Noirs de Scottboro, Ku Klux Klan, la prohibition, la police, Al Capone, Dillinger…
Les deuxièmes restent des reportages mais prennent une tournure plus personnelle ; on le sent libre d’écrire ce qu’il pense avec son cœur : Roosevelt, Ford, la presse de Hearst, la guerre de Sécession…
Les troisièmes, années 1940, sont devenus politiques. Il se passe des choses en France, en Allemagne, dans le monde. Finis les reportages, c’est le rédac-chef, le polémiste qui parle.
Les quatrièmes, écrits à Clairvaux, n’ont été publiés que dans son Journal de prison, Intra Muros.
Les cinquièmes sont ceux d’après sa libération, 1954-1958. Articles polémiques hebdomadaires, ainsi que quelques « interviews bidon » signées Alcide Jolivet.
Un quart de siècle d’Amérique vu par un grand esprit français à la plume caustique et incisive.
Frère du commandant Jacques-Yves Cousteau, Pierre-Antoine Cousteau (1906-1958) est un journaliste et écrivain dont Jean Galtier-Boissière dit qu’il fut « le plus brillant des chroniqueurs de sa génération ».
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