La trahison des commissaires
Jean Madiran
Ce livre est une chronique et un procès de la nouvelle religion qui s’est introduite dans le clergé catholique et dans sa hiérarchie : la religion se disant conciliaire et collégiale.
L’auteur en analyse les épisodes récents les plus significatifs, en se focalisant principalement sur la commission doctrinale de l’épiscopat français, mais sans dissimuler qu’il ne s’agit point d’un phénomène idéologique propre à la France. Il s’agit d’une maladie catholique, c’est-à-dire universelle.
Dans la presse
Sedes sapientiae, n° 90
[...] Madiran est passionné, il exagère, il est trop négatif ? Disons plutôt « qu’il maintient parmi nous la voix grave, nécessaire, obsédante de Péguy », comme l’a écrit le Père Brückberger. Il vise à exercer un acte important de la charité : la miséricorde spirituelle de la correction filiale. On ne peut en effet que constater qu’à de rares exceptions près, nos évêques ne stigmatisent guère les erreurs et équivoques que Madiran et quelques autres dénoncent sans relâche. À force de laisser s’éroder les arêtes vives du dogme, le peuple chrétien ne sait plus où est la vérité de la foi. Abusivement au point de vue canonique, mais de fait aux yeux de l’opinion catholique, les médiocres approximations de ces notes passent pour refléter la pensée de l’épiscopat français, voire pour être l’expression autorisée de la doctrine catholique. Il vaut sans doute mieux aller au purgatoire avec Madiran pour avoir crié trop fort, qu’en enfer avec les chiens muets qui laissent les brebis sans défense.
Fr. L.-M. de Blignières
L’Homme Nouveau, n° 1337
Avec le talent de chirurgien qu’on lui connaît, Jean Madiran dissèque ce qu’il appelle la trahison des commissaires. Les commissaires en question sont les membres de la Commission doctrinale de l’épiscopat français qui sont intervenus par trois fois dans un sens choquant.[...]
De tout temps dans l’Église, les fidèles laïcs ont eu le droit et le devoir de demander des explications et des réparations à leurs pasteurs. Péguy a été de ceux-là. Aujourd’hui, tout dérangeant qu’il soit, Madiran, comme le disait Bruckberger, est la voix de Péguy qui continue.
Philippe Maxence
Una Voce, n°263, novembre-décembre 2008
[...] Décidément, le laïcat n’a pas attendu Vatican II pour prendre sa place, toute sa place, dans l’Église romaine...
Benoît Le Roux
Fiche technique
- Couverture
- souple
- Date de parution
- février 2008
- Dimensions
- 13,5 x 20,5 cm
- Pages
- 103