Confessions - précédé de Les poètes maudits
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Confessions - précédé de Les poètes maudits

Paul Verlaine

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Chez Verlaine, le « prince des poètes » fait oublier le génie du prosateur qui, de confessions en essais critiques, demeura l’écrivain le plus écouté de son temps, toutes générations et toutes confessions confondues.

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Chez Verlaine, le « prince des poètes » fait oublier le génie du prosateur qui, de confessions en essais critiques, demeura l’écrivain le plus écouté de son temps, toutes générations et toutes confessions confondues. L’écriture autobiographique et l’écriture critique se mêlent chez Verlaine dans un style d’une finesse inimitable où toute différence entre l’objectivité et la subjectivité s’avère artificielle. C’est dans la fantaisie et le détachement burlesque que l’ami vieillissant qui transmettait jadis à Rimbaud son expérience musicale, souligne avec une intelligence qui rappelle celle du grand aîné Baudelaire, les qualités ou les travers des artistes qui lui sont contemporains, tout en entendant toujours mieux en lui la voix de l’essentiel dont il constate la sublimité autant que la miséricordieuse distance. Le catholicisme de Verlaine, auquel aucun des quotidiens accidents de cette vie aventureuse et douloureuse ne fait oublier d’être fidèle envers et contre tout, y compris soi-même, est une religion révélée tout en nuances et beautés, la religion d’un homme à qui ses combats montrèrent la miséricorde de Dieu dont la douceur se reflète analogiquement en la langue que sut produire ce cœur poétique, quintessent et blessé.

Le volume est préfacé par Jean-Baptiste Amadieu, né en 1978, enseignant chercheur au CNRS, agrégé et docteur ès Lettres, auteur de plusieurs travaux sur les rapports de la foi et de la littérature au XIXe siècle, et spécialiste du XIXe siècle qu’il a étudié en enseignant au Collège de France comme jeune assistant d’Antoine Compagnon.

Dans la même collection


1. La vraie religion - Saint Augustin

 

 Dans la presse

 

L’Homme Nouveau, n° 1536 du 16 février 2013

   La vie de Verlaine semble être celle d’un homme constamment accroché à la paroi d’une gorge profonde, bien conscient de s’y trouver et qui préfère s’installer dans une niche inconfortable plutôt que de s’épuiser à grimper jusqu’au sommet. Son regard oscille constamment entre le peu de ciel qu’il aperçoit, dont il sent avec plus d’acuité qu’aucun homme les quelques rayons qui lui parviennent, et le fond du précipice où la gravité ne cesse de l’attirer. C’est le début de cette vie vertigineuse que Les Confessions raconte, précisément jusqu’à la rencontre de Rimbaud. Il y détaille sa naissance, son enfance et son adolescence, qui sont aussi celles de ses vices, luxure, paresse et ivrognerie, qui croissent autant que baisse sa foi, quels furent ses années de collège et son passage à l’armée, et surtout le mariage avec Mathilde, mariage d’amour qu’un fugitif des Ardennes allait pulvériser. Le style est hésitant, aussi cahoteux que sa vie en fait, plein de lourdeurs et de phrases peu correctes, et bien entendu constellé de vers, les siens, ceux de ses amis, ou ceux du bon peuple. Les Poètes maudits est ce célèbre recueil d’articles destiné à présenter ces poètes qui, à l’époque où l’on estimait Coppée et Catulle Mendès, étaient parfaitement inconnus (sinon dans les tavernes), à savoir Corbière, Rimbaud, Mallarmé, Marceline Desbordes-Valmore, Villiers de l’Isle-Adam et Bleu Coton. La roue a été tournée et ce sont eux qui sont maintenant les plus célèbres, ils ont été longuement analysés et commentés, mais le regard que leur porte Verlaine reste intéressant. Une édition de Verlaine prosateur, mais jamais loin du vers.
Philippe Kersantin


 

Paul Verlaine
978-2-916727-88-2
48 Produits

Fiche technique

Couverture
souple
Date de parution
janvier 2012
Dimensions
13.5 x 20.5 cm
Pages
244
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